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  • Jeune Afrique N° 1439
    Je crois qu'il faudrait que l'on définisse les responsabilités à partir de nos traditions et que le chef ne soit plus considéré comme étant au-dessus des autres, mais un parmi les autres, et un serviteur. Voilà mon idéal.

Un vrai soldat au service de son peuple

Chers lecteurs, 

La faute de Juvénal Habyarimana, c’est d’avoir eu raison avant tout le monde. 

C’est le propre des grands visionnaires. 

Lui, fils de paysan, issu d’une famille modeste et chrétienne, avait vu et compris les mobiles des agresseurs et de leurs supports, au moment où les autres se chamaillaient pour un gâteau dont ils n’étaient même pas sûrs de garder. Il s’est battu seul, il a été trahi, mais il ne s’est jamais détourné de ses responsabilités, devenues extrêmement écrasantes et a préféré payer de sa personne au lieu d’abandonner son peuple avec lequel il était en parfaite symbiose. 

Comme un vrai général d’armée, il est mort sur le champ de bataille. 

Et nous dans tout ça? Ex-généraux, ex-colonels, ex-majors, ex-soldats, ex-ministres, ex-hauts fonctionnaires, ex-députés, et simples citoyens, devrons-nous finir nos jours la tête courbée dans le déshonneur? Habyarimana Juvénal serait-il le seul fils digne du peuple rwandais? Allons, fils de la patrie, levez-vous, le pays a besoin de vous, c’est le moment de redresser la tête! 

Jean Kanyambo 

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