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  • Jeune Afrique N° 1439
    Je crois qu'il faudrait que l'on définisse les responsabilités à partir de nos traditions et que le chef ne soit plus considéré comme étant au-dessus des autres, mais un parmi les autres, et un serviteur. Voilà mon idéal.

Hommage au Général-Major Juvenal Habyarimana

Après le déclenchement de la guerre lancée le 1er octobre 1990 par des éléments rwandais de l’armée ougandaise et ses alliés contre le peuple rwandais et après l’assassinat du Chef de l’Etat rwandais le 6 avril 1994, nous n’avons pas le droit d’oublier Juvénal Habyarimana ainsi que certains des nôtres qui ont sacrifié leur vie dans cette sale guerre! 

Dans ses discours, Juvénal Habyarimana dénonçait l’intolérance, le manque d’amour patriotique et la haine inter-ethnique. Et dans son souci de faire respecter les droits de l’homme, il ne supportait jamais que l’on maltraite les faibles et les minorités.

Au service de la vérité et de la justice, Juvénal Habyarimana est tombé sous les bombes des criminels cyniques sans foi ni loi. Il est donc mort; lâchement assassiné, en martyr de la paix et de la vérité. Rien n’a été fait depuis pour rendre justice à toutes ces victimes. 

Qui d’autre, mieux que les rescapés de ces massacres à très grande échelle, peut rétablir la vérité!

Certains crimes sont imprescriptibles, celui-là commis contre l’avion présidentiel rwandais en est un. Une enquête sur cet attentat doit être conduite et la vérité doit être établie. 

Que son exemple interpelle et encourage les jeunes et les moins jeunes à un engagement plus effectif pour la justice et la vérité.

A.B. Alirwanda

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